Plan des jardins secrets
Conception et réalisation de la plaquette : Jérôme Soleil
Crédits photographiques : Pierre Lasvenes, Photothèque Ville de Cahors : Chantal Squassina…..
1 Le jardin d’ivresse. Allées des Soupirs
Allées des Soupirs.
Au pied du Pont Valentré (14ème siècle, classé au patrimoine mondial
par l’U.N.E.S.C.O), ce jardin planté de vignes fait écho au vin
de Cahors.
Il est le départ du circuit des jardins secrets.
2 L’enclos des cordeliers. Rue Wilson.
Rue Wilson.
Les cordeliers sont des religieux de l’ordre de Saint-François d’Assise.
Dans ce jardin de curé, fleurs et légumes cohabitent en
parfaite harmonie dans 5 plessis de châtaigniers secs.
En levant les
yeux, admirez la tour du collège Gambetta érigée au 14ème siècle.
3 Le jardin de Saint-Jacques. Eglise St Barthélémy (14ème siècle).
Eglise Saint-Barthélémy (14ème siècle).
Ce jardin est composé de pèlerins et d’une coquille Saint-Jacques
réalisés en saules tressés rappelant que Cahors est situé sur la
route de Saint-Jacques de Compostelle.
4 Le jardin des pèlerins. Eglise St Barthélémy (14ème siècle).
Eglise Saint-Barthélémy (14ème siècle).
Ce jardin clos est un véritable havre de paix, reposant et calme :
un jardin méditatif aux doux parfums de sauge et de menthe, pour
les pèlerins de passage.
5 Le jardin du passeur. Place Lafayette.
Place Lafayette. Nouveauté 2005
Le jardin du passeur est le plus grand des jardins secrets.
Il est érigé sur 4 terrasses au pied de notre ancienne place “Gaillart“ qui était
également le nom de l’une des portes de la ville au Moyen Age.
6 Le petit clos des clarisses. Rue du Pape Jean XXII.
Rue du Pape Jean XXII. Nouveauté 2005
Ce petit jardin au fleurissement blanc et rose et culture de safran, évoque l’ancien monastère des Clarisses.
7 Le closelet des croisades. Place Luctérius.
Place Luctérius.
Jardin d’inspiration militaire situé au pied de la Barbacane et de la
Tour des Pendus (monument historique).
Des silhouettes en châtaignier
tressé, représentent les croisés.
Les plantes sont celles
rapportées des croisades.
8 L’herbularius de l’hôpital de grossia. Rue Fouilhac.
Rue Fouilhac. Nouveauté 2005
Ici plantes médicinales et maladies sont associées.
Par exemple, la
noix était associée au mal de tête au Moyen-âge.
9 La cour des Caorsins. Îlot Fouilhac.
Îlot Fouilhac. Nouveauté 2005
Près de la fontaine musicale, un mur végétal et une végétation luxuriante évoquent la richesse des banquiers caorsins.
10 Le jardin de la Sorcière. Rue du Château du Roi.
Rue du Château du Roi. Nouveauté 2005
Ce jardin clos est composé de plantes liées à la sorcellerie.
11 Le clos des jacobins. Eglise des jacobins.
Eglise des jacobins.
Ce jardin monochrome blanc est réalisé aux abords des ruines de l’ancien monastère des jacobins, inquisiteurs de Cahors.
Le terme ‘‘jacobins’’désignait les dominicains français depuis l’installation de cet ordre à Paris (1218)
12 L’hortus des dames de Cahors.Square Olivier-de-Magny.
Square Olivier-de-Magny.
Ce parc situé au coeur du quartier de la Daurade, est dédié aux Dames en référence à l’ancien couvent des Ursulines.
Il est clos de saules tressés.
De magnifiques maisons construites entre les 13ème et 17ème siècles offrent leurs façades aux regards des visiteurs.
13 La fontaine Clément-Marot. Place Champollion.
Place Champollion.
Né à Cahors en 1496, Clément Marot écrira l’Enfer, qui constitue son oeuvre majeure et est considéré comme l’inventeur du sonnet dans la poésie française.
Au pied de la fontaine : création d’un petit massif bordé de buis.
14 Le jardin bouquetier. Chevet de la Cathédrale Saint-Etienne.
Chevet de la Cathédrale Saint-Etienne.
Du côté de la rue Foch, trois grands plessis de châtaignier tressé, proposent des fleurs pour la décoration des autels.
Le premier, de couleur blanche et bleue, est un hommage à la Vierge Marie.
Le second, rouge et orange, fait référence à la souffrance du Christ.
Enfin, le troisième, jaune et or symbolise le mystère de la Résurrection.
15 L’herbarius, ou jardin des simples. Chevet de la Cathédrale Saint-Etienne.
Chevet de la Cathédrale Saint-Etienne.
Du côté de la rue de la Chantrerie, six plessis de châtaignier tressé, présentent une série de plantes simples, utilisées au Moyen Age.
16 La cour des copistes. Cour du presbytère de la Cathédrale Saint-Etienne.
Cour du presbytère de la Cathédrale Saint-Etienne.
Ce jardin est constitué de bacs en osier sec agrémentés de plantes utilisées pour les enluminures.
17 Le courtil des moines. Cour de l’Archidiaconé.
Cour de l’Archidiaconé.
Ce jardin est composé de carrés de plessis de châtaignier tressé, plantés de légumes oubliés ou peu connus, utilisés au Moyen- Age.
18 Le préau céleste. Cloître de la Cathédrale Saint-Etienne.
Cloître de la Cathédrale Saint-Etienne.
Le jardin du cloître, d’inspiration religieuse puisqu’il fait référence au Cantique des Cantiques, est composé de buis et de pieds de romarin.
19 La place des épices. Place Alain-de-Solminihac.
Place Alain-de-Solminihac.
Les Epices ont suscité convoitises et fantasmes à travers tout le Moyen-Age.
Cahors était une étape importante sur la route des épices menant aux grandes foires de Champagne.
20 Le jardin mauresque. Rue du Petit Mot.
Rue du Petit Mot.
Ce jardin d’inspiration mauresque fait référence à l’occupation du Sud de la France par les Sarrasins.
Il se compose de petits patios fleuris où le murmure de l’eau rivalise avec une végétation luxuriante aux parfums capiteux.
21 Le pourpris du vert galant Quai Champollion.
Quai Champollion.
Ce jardin est situé dans la cour de la maison de Roaldès.
La tradition
veut que le roi Henri IV y ait séjourné une nuit de 1580, après la prise de Cahors par les Huguenots.
Il est composé de plantes réputées aphrodisiaques au Moyen-Age.
22 Le courtil de la Campas. Cours Vaxis.
Cours Vaxis.
Ce nom provient de l’ancienne auberge située au bas de la rue Nationale au Moyen-Age, lieu de rencontre des commerçants et des bourgeois.
Cette auberge avait la particularité de sonner la cloche pour annoncer le repas.
23 Le pomarium. Promenade de Coty.
Promenade de Coty.
Promenade aménagée au bord du Lot et plantée d’anciens arbres fruitiers dont la pomme «Camy» originaire de Luzech.
A proximité, le Pont Louis-Philippe, a remplacé le Pont Vieux dont seuls les vestiges des piles sont visibles à l’étiage.
24 L’hortus de la fée Mélusine. Parc Philippe-Gaubert.
Parc Philippe-Gaubert.
Personnage d’un roman de Jean d’Arras (1392) et pure légende du Moyen-Age, Mélusine est une fée qui, tous les samedis, prend la forme d’un serpent.
Elle épouse le comte Raymondin, et lui fait promettre de ne jamais chercher à la voir le samedi….
25 Le lavandier des chanoines, ou augustins. Quai Cavaignac.
Quai Cavaignac.
Les augustins comprennent de nombreux ordres et congrégations.
Ils font partie, entre autres, des congrégations de chanoines.
Ce jardin est constitué de plantes ayant une relation avec Dieu, bordé de plessis en ogive.